Le silence se fait, les rues sont presque vides et pendant que nous nous terrons chez nous pour sauver nos vies, la nature reprend ses droits. L’air est à nouveau respirable même dans les grandes villes, les animaux réinvestissent les lieux. Les canards se promènent dans les rues de Paris, les chèvres au Pays de Galles, les paons à Madrid, et partout dans le monde on assiste aux mêmes images insolites d’animaux déambulant dans les rues des villes.
Pendant que nos soignants se démènent et ne voient plus le jour, des chaines de solidarité se créent pour les soutenir et les encourager. Tous les métiers un peu dénigrés, voire oubliés comme les éboueurs, les caissières, les hommes et femmes de ménage, les livreurs ... Sont à nouveau à la une, dans la lumière, comment ferait-on sans eux ? L’ordre des choses et les priorités sont revisités, questionnés.
On redouble de créativité et de courage pour s’adapter et réinventer nos vies malgré les contraintes. Profiter de notre famille, travailler, s’occuper et se distraire différemment. On maintient les liens même à distance : vive les apéros skype/zoom/whatsapp… ! Ce lien qui nous est si cher et indispensable. On s’entraide, on créé des chaines de solidarité pour prendre soin de nos anciens, des plus démunis, fabriquer des masques…Tous les soirs à 20h00 nous applaudissons, nous nous applaudissons tous, plus que jamais.
Cette solidarité dans l’adversité est bouleversante, rassurante, encourageante, tellement belle, tellement forte.
Cet hymne à la vie est le plus bel hommage que l’on puisse faire aux milliers de morts et à leurs familles.
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